Au programme de cette escapade vinicole nous traverserons les villages classiques de cette route des vins de la côte Châlonnaise. Nous partons de Beaune pour faire escale à Mâcon. Nous ferons de nombreux arrêts pour flaner à Pommard, Auxey-Duresses, Meursault, Puligny-Montrachet, Chassagne-Montrachet, Chagny, Santenay (Santenay-les-Bains), Paris-l'Hôpital et la côte Créot, Dracy-Lès-Couches, Couches et son château (Restaurant).
Nous poserons notre panier pique-nique à Aluze. Ensuite nous repartirons au travers des chemins dans les vignes de Mercurey, Dracy-le-Fort, Saint-Désert. Nous visiterons l'Abbaye de Cluny où avait lieu un festival équestre et nous passerons la nuit à Mâcon.
Nous avions découvert une partie de cet itinéraire dans l'émission "échappées belles" et avons repris une partie du parcours en y ajoutant plusieurs points de chute très intéressants. Cette ballade a été faite dans des conditions optimales par journée très ensoleillée ... encore des décors de cartes postales ... Du pur bonheur, un grand bol d'air au milieu des vignes et de très belles couleurs.
Pommard
Pommard est une commune viticole située dans le département de la côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté sur la route des Grands Crus de Bourgogne. Elle est célèbre pour son vin, en particulier ses vins rouges produits à partir du cépage Pinot Noir. Pommard fait partie de la région viticole de la Côte de Beaune, qui est renommée pour ses vins de Bourgogne de haute qualité.
Outre ses vignobles, Pommard est également connu pour son charmant centre historique, ses maisons en pierre typiques de la région, et son atmosphère pittoresque. C'est un endroit agréable à visiter pour les amateurs de vin et les voyageurs intéressés par la culture viticole de la Bourgogne. Vous y trouverez également des caves où vous pourrez déguster et acheter les vins locaux, ainsi que des restaurants proposant une cuisine délicieuse à associer aux vins de la région.
Auxey-Duresses
Auxey-Duresses est une commune viticole située dans le département de la côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté sur la route des Grands Crus de Bourgogne. Comme de nombreux villages de cette région, Auxey-Duresses est célèbre pour ses vins de Bourgogne, en particulier ses vins blancs produits à partir du cépage Chardonnay et ses vins rouges élaborés à partir du Pinot Noir.
Auxey-Duresses offre un cadre pittoresque avec ses maisons en pierre typiques de la région, ses petites rues étroites et ses vignobles qui s'étendent sur les collines environnantes. Comme de nombreux villages de Bourgogne, il y a des caves locales où vous pouvez déguster et acheter les vins du village et des environs. C'est un endroit idéal pour les amateurs de vin qui souhaitent explorer la richesse des vins de Bourgogne et profiter de l'ambiance paisible de la campagne française. Vous pouvez également découvrir la gastronomie locale en dégustant des plats traditionnels dans les restaurants de la région, qui sont souvent accompagnés des délicieux vins de la Bourgogne.
Meursault
Meursault est une commune viticole située dans le département de la côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté sur la route des Grands Crus de Bourgogne. Elle est mondialement connu pour ses vins blancs prestigieux produits à partir du cépage Chardonnay. Les vins de Meursault sont réputés pour leur élégance, leur complexité et leur capacité à exprimer parfaitement le terroir de la région. Meursault produit également quelques vins rouges à partir du cépage Pinot Noir, bien que les vins blancs soient plus renommés.
Le village de Meursault lui-même est pittoresque, avec ses maisons en pierre et son église historique. Il est entouré de vignobles qui s'étendent sur les collines de la Côte de Beaune. Les visiteurs peuvent explorer les caves locales pour déguster les vins de Meursault, et de nombreuses caves proposent des dégustations pour les visiteurs. Meursault est une destination de choix pour les amateurs de vin qui souhaitent découvrir les vins blancs de Bourgogne, ainsi que pour ceux qui souhaitent profiter de l'atmosphère agréable de la campagne française. Vous pouvez également profiter de la cuisine locale en dégustant des plats traditionnels de la région qui s'harmonisent parfaitement avec les vins locaux.
Puligny-Montrachet
Puligny-Montrachet est une commune viticole située dans le département de la côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté sur la route des Grands Crus de Bourgogne. Il est célèbre pour ses vins blancs de haute qualité produits à partir du cépage Chardonnay. Les vins de Puligny-Montrachet sont parmi les plus prestigieux de la Bourgogne et du monde entier. Les vins blancs de Puligny-Montrachet sont réputés pour leur élégance, leur pureté, leur complexité et leur capacité à exprimer parfaitement le terroir unique de la région.
Le village lui-même est charmant, avec ses maisons en pierre typiques de la région, ses rues étroites et ses vignobles qui s'étendent sur les collines environnantes. Les visiteurs de Puligny-Montrachet peuvent explorer les caves locales pour déguster les vins du village et des domaines environnants. De nombreuses caves offrent des dégustations pour les visiteurs.
Chagny
Chagny est une commune située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté, dans la région viticole de la Côte Chalonnaise. Chagny est le point de départ de la route des vins de la Côte Chalonnaise et du Couchois. Chagny est une petite ville également appréciée pour son patrimoine architectural varié qui allie histoire et curiosités ainsi que pour son patrimoine culturel et gastronomique riche entre tradition et modernité.
Couches
Couches est une commune située dans le département de la Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Si le fleuron de Couches reste le château de couches appelé également de château de Marguerite de Bourgogne, le reste de son patrimoine se répartit au cours des siècles...
LES MENHIRS D'EPOIGNY : Cet ensemble de pierres dressées daterait d’il y a 5000 ans (époque du néolithique). Il est situé sur la commune de Couches, au lieu-dit « La Pièce aux Tourteaux », au hameau d’Époigny.
LE CHEMIN DES ROMAINS : Le "chemin des romains" nous révèle le passage, sur la ligne de crête, d'une des voies du réseau d' "Agrippa" qui reliait Lugdunum (Lyon) à Boulogne, via Lutèce (Paris) ou Meaux, en passant par Augustodunum (Autun).
LA MAISON DES TEMPLIERS : Édifice classé "Monument Historique", (propriété privée) situé rue Saint Nicolas, à proximité de la Bibliothèque Municipale et de la Maison des Associations.
LE VIEIL HÔPITAL : Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers. Sa porte est chiffrée au frontispice à la date de 1565. Ce bâtiment devint un hôpital de 9 lits en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Le bâtiment restera un hôpital jusqu'en 1816.
Cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont.
L'ÉGLISE SAINT-MARTIN : l’Église Saint Martin est aujourd’hui le centre de la paroisse des Saints Pierre et Paul qui regroupe 14 communes. Construite en 1480, elle remplaça une église romane. Les portails et les vitraux sont de style gothique flamboyant.
Mercurey
Mercurey est une commune située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté dans la région viticole de la Côte Chalonnaise. Cette région est réputée pour la production de vin, en particulier pour ses vins rouges élaborés à partir du cépage Pinot Noir et ses vins blancs produits à partir du Chardonnay. Les vignobles de Mercurey sont parmi les plus célèbres de la Côte Chalonnaise. Les vignobles de Mercurey couvrent une superficie significative de la commune et des communes environnantes. Ils sont situés sur des coteaux et des collines, bénéficiant de sols argilo-calcaires et de conditions climatiques propices à la culture des raisins.
Mercurey possède une histoire viticole riche et un patrimoine lié à la vigne et au vin. De nombreuses caves et domaines vinicoles de la région sont ouverts aux visiteurs, offrant des dégustations de vins et l'opportunité de découvrir les traditions viticoles locales. Si vous êtes amateur de vin et que vous visitez la Bourgogne, les vignobles de Mercurey sont un endroit idéal pour déguster des vins de haute qualité, en particulier les vins rouges et blancs typiques de la Côte Chalonnaise. Vous pourrez également profiter du paysage pittoresque de la région tout en découvrant l'art de la viticulture bourguignonne.
L'Abbaye de Cluny
L’abbaye de Cluny est située dans la commune de Cluny, dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. L'abbaye est classée au titre des monuments historiques depuis 1862. Elle est ouverte à la visite.
Les origines de Cluny
La villa carolingienne
Il y a plus de 1000 ans et dans un contexte de déclin et d’invasions du royaume des Francs, Guillaume dit « le Pieux », duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, fait don d’une villa carolingienne pour y édifier une abbaye placée sous la protection de Saint Pierre et Saint Paul. Sans doute désireux de s’assurer, à lui et à ses proches, le salut éternel, il y fonde, par la charte du 11 septembre 910, un monastère censé revenir aux valeurs de la rigueur de l’époque carolingienne. En effet, le texte précise que les moines vivront sous la règle de Saint Benoît. Elle se présente sous la forme d’un petit livre divisé en 73 chapitres qui rythme la vie monastique, permettant la bonne marche de la communauté. Le domaine de Cluny est donc bien plus ancien qu'on ne le croit puisqu'il existait bien avant la fondation même de l’abbaye !
La fondation du monastère (VIIIe siècle)
Guillaume le Pieux choisi alors le premier abbé pour l'abbaye de Cluny : il s'agira de l'abbé Bernon (910-926). Il précise ensuite que : « Les moines auront le pouvoir et la liberté de choisir comme abbé un religieux de leur ordre selon la volonté de Dieu sans qu’une quelconque opposition ne puisse empêcher cette élection ». Il place ainsi l’abbaye directement sous l’autorité du pape et grâce à de nombreuses ressources liées à cette donation, il promet aux moines clunisiens un bel avenir ! Le choix de l’abbé Bernon pour diriger Cluny n’est pas anodin. En effet, son expérience passée devait contribuer à la réussite du projet d’un idéal monastique. Ancien moine bénédictin, Bernon est déjà à la tête des abbayes de Gigny et de Baume-les-Messieurs, dans le Jura. Le pari paye car rapidement, le réseau clunisien s’étend au-delà du domaine. On assiste à un développement des dépendances et des prieurés. La construction de la première grande église de Cluny est amorcée !
L’apogée du plus grand ordre monastique d’Occident (XIIe siècle)
Plus tard, l’abbé Odon (878-942), grâce à ses relations d’amitié avec la maison royale de Bourgogne et avec l’empire, fait de Cluny un pôle de diffusion de cet idéal. Les privilèges continuent car en 931, le pape Jean XI accorde à Cluny le privilège de prendre en charge tout autre monastère prêt à suivre le modèle bénédictin. Dès lors, commence l'essor du « système clunisien ». Les abbés de Cluny sont appelés à réformer partout en Europe et l’abbaye reçoit plus de 80 donations dans ses environs ! L'abbé Odilon (994-1048), quant à lui, poursuit la politique d’expansion et de réforme des précédents abbés. Cluny devient un modèle pour de nombreux monastères. Il marquera l’histoire de Cluny en instaurant la date du 2 novembre comme le jour où tous les prêtres célèbrent des messes en privé pour le repos de toutes les âmes. Cette fête des morts fait toujours partie du calendrier chrétien et a fait de Cluny un lieu significatif du culte des défunts !
La construction de la Maior ecclesia
En 1049, l'abbé Hugues de Semur succède à l’abbé Odilon pour une jolie durée de soixante années. À l’image de ses charismatiques prédécesseurs, l’abbé met toute son énergie et sa détermination à promouvoir la grande église bourguignonne. En 1088, il projette la construction d’une nouvelle abbatiale toujours plus grande et qui représentera la puissance de Dieu sur terre, mais également la puissance de Cluny. L’église du pape, Saint-Pierre de Rome, est alors le modèle à imiter et même à surpasser ! Ce sera chose faite car jusqu’au XVIe siècle, c’est-à-dire pendant près de 400 ans, cette Maior ecclesia dont les voûtes culminent à plus de 30 mètres restera la plus vaste église de la chrétienté occidentale. Rien n’est trop beau pour Cluny, l’abbé réunira les meilleures équipes d’ouvriers, de sculpteurs et de peintres pour travailler à ce chef-d’œuvre de l’art roman.
Jean de Bourbon, le dernier grand abbé !
Après une nouvelle période trouble, l’abbatiat de Jean de Bourbon (1456-1485), évêque du Puy-en-Velay, correspond aux derniers grands moments de l’histoire de l’abbaye de Cluny. En effet, l’histoire retient son nom notamment en raison de l’excellence de sa gestion et de la restauration de la discipline durant son abbatiat. Constatant une dégradation dans « le port de l’habit régulier, la nourriture, l’observance des jeûnes, l’honnêteté des mœurs et la célébration du service divin », l’abbé y remédie par une sévère réforme prônant l’obéissance, la vie commune dans le cloître et la pauvreté individuelle. En 1485, il renonce à ses fonctions en faveur de Jacques d’Amboise qui tentera de poursuivre les réformes engagées et il élèvera à son tour un palais abbatial.
La Révolution et la destruction de l’abbaye...
Des abbés illustres se succéderont à la tête de l'abbaye pendant les siècles suivants, comme Richelieu ou Mazarin, mais rien n'arrêtera le déclin progressif de la puissante abbaye. Pourtant, vers 1750, on reconstruit les bâtiments conventuels et on dote ainsi l'abbaye d'un vaste complexe de style classique reposant sur trois piliers : la qualité, l’élégance et l’équilibre. En réalité, on assiste à la disparition quasi complète des bâtiments du Moyen Âge au profit d’une nouvelle conception architecturale. Les moines n'auront guère le temps d'occuper les lieux car la Révolution éclate peu de temps après les travaux. En effet, elle met un terme à la vie monastique à Cluny. Le 25 octobre 1791, une dernière messe est célébrée dans l’église abbatiale en présence de douze moines. Les moines sont ensuite expulsés et dispersés dans les paroisses environnantes.
Après cette expulsion des religieux, la ville assiste à la dégradation systématique du monastère abandonné et les pillages contribuent à sa destruction. En 1798, les bâtiments sont saisis comme biens nationaux et mis en vente. L’abbaye est alors divisée en quatre lots par deux rues perpendiculaires. Les lots sont bradés pour la somme de 60 000 francs à des marchands du mâconnais. L'immense église est alors achetée par des marchands de matériaux qui l'utiliseront comme carrière de pierre et démantèleront peu à peu ce chef-d'œuvre de l'art roman !
Un Américain à Cluny
C’est en 1928 que commencent réellement les premières investigations sur le site de l’abbaye de Cluny, conduites par un brillant spécialiste américain de l’architecture médiévale, Kenneth John Conant (1894-1984), et financées par la Medieval Academy of America.
Presque tous les ans jusqu’en 1938, le jeune archéologue réalise des sondages et des tranchées, afin de vérifier le plan de la grande église de Cluny et des constructions qui l’ont précédée. Bon dessinateur, il va documenter chaque jour ses découvertes par des dessins et des photographies qui lui permettent de proposer des plans par périodes et des restitutions très détaillées dans une synthèse publiée en 1968 à Mâcon.
Les nouveaux outils numériques du parcours
Fruit d’un partenariat entre l’École Supérieur des Arts et Métiers et le Centre des monuments nationaux, un projet pluridisciplinaire réunissant ingénieurs, historiens de l’art, archéologues et géographes, vise à faire revivre virtuellement l’église abbatiale de Cluny telle qu’elle était au XIIe siècle.
Conjuguant réalité virtuelle et réalité augmentée, ces outils de médiation disséminés sur le parcours de visite sont également des instruments de recherche permettant de vérifier et de valider des hypothèses sur les méthodes de construction, les couleurs d’origine...
Des reconstitutions numériques, des bornes de réalité augmentée et un film 3D permettent de présenter sur une même image les vestiges encore visibles et les éléments disparus. Il s’agit ainsi de faciliter la compréhension immédiate du site, profondément amputé par l’histoire. Les écrans agissent ainsi telles des fenêtres révélant le passé au présent !